Le modèle économique libéral actuel: une fatalité?
Raoul Marc JENNAR, chercheur à l’URFIG (Unité de Recherche, de Formation et d’Information sur la globalisation), auteur de "L’Europe, la trahison des élites" ; Frédéric LORDON, directeur de recherche au CNRS, chercheur au bureau d’économie théorique et appliquée, auteur de nombreux ouvrage dont "Fonds de pension piège à cons ?" et de "Et la vertu sauvera le monde" ; Damien MILLET, président du CADTM France, Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde, auteur de "L’Afrique sans dette" et de "La dette odieuse".
Débat animé par Politis le samedi 11 novembre à 14h au salon Marjolaine, Parc Floral, Château de Vincennes
Tandis qu’on nous présente ce système comme le seul modèle économique possible, Raoul Marc Jennar affirme au contraire qu’il n’est pas une fatalité et que la dictature des marchés n'est pas inévitable.
La remise en cause d'un libre échange encadré date des années 80 au niveau européen, en 1983 pour la France avec Jacques Delors (La Rigueur) puis l'acte unique européen et enfin le traité de Maastricht.
En même temps cela a donné l'OMC sur le plan international.
Il s'agit d'une volonté politique et non du fruit du hasard.
3 niveaux de décision:
-état (le gouvernement)
-européen (25 gouvernements)
-international (150 gouvernements)
Le thème de l'immigration choisie correspond au mode 4 de l'AGCS. Son cadre juridique a été créé au niveau de l'OMC.
La semaine prochaine à Strasbourg se décide la suite de l'AGCS.