Fête de la Fraternité - dimanche 11 juin 2006

CCC-OMC était présent à la Fête de la Fraternité à Nemours aux côtés d'autres associations citoyennes de Nemours.

Nous avons profité de l'occasion pour reparler de la réunion publique organisée en mai sur l'élimination des déchets et les traitements alternatifs et annoncer notre action de déversement de prospectus publicitaires le samedi 17 juin à Nemours, rue du Dr Dumée, de 10h à 12h30.

Quelques brochures "Hôpital Public, Silence on Privatise" ont été vendues. Avis aux amateurs, il nous en reste!

Comments

[Noëlle]

Salut Camille,

Et bien, je me souviens du mail où tu nous informais de ce nouveau truc qu'on appelle "Les blogs". Ca fait un moment que ça te trottait dans la tête. J'ai bien pensé à toi, chaque fois que j'ai eu l'occasion de voir un blog ou que j'en ai su un peu plus là-dessus, mais rapide comme je suis pour bien assimiler les choses, ma foi, moi, j'en suis resté à mon bon vieux site internet.

Par ailleurs, par rapport au contenu du blog, et tout particulièrement en ce qui concerne les incinérateurs. Je crois qu'il faudra que j'écrive moi-même quelque chose à ce propos, en partant du livre "Printemps silencieux" de Rachel Carson, les énormes paradoxes (comme le dit Marilyn Waring, enfin je crois, à moins que ce soit moi qui le dise, je vérifirais) de cette société "supermarket". Un "grand marché", comme le dit X dans un des films de Carole Poliquen.

Non seulement il y a les déchets très toxiques, comme la dioxine et autres, et la disparition des ressources, mais il y a aussi l'effet de serre avec le CO2 rejeté dans l'atmosphère qui n'est pas (je crois) toxique directement pour nous, mais qui participe au même titre que le fait de bruler du charbon, du pétrole... à l'accroissement de l'effet de serre. Et ça, c'est aussi quelque chose qui est très important à prendre en compte.
Et les puits de carbonne (qui serve à remettre sous forme minérale le CO2), je ne suis pas sûre que ce soit plus avancé qu'à être à l'état de recherche. Sans compté, en plus, mais que laisseront nous comme ressources pour les suivants ? Nos descendants.

Et merci, pour le lien vers "Si les femmes comptaient". Je n'ai pas mis à jour mon site internet depuis des mois, mais... pourquoi pas mettre le blog en lien aussi, sur une des pages du site ?

Grosses bises Camille, et super........ C'est une très bonne idée.

Le blog de la CCCOMC m'avait tellement déclenché d'idées en le lisant, que je ne suis pas sûre que je me sois souvenu de toutes. Mais voilà quand même mes premières "réactions".

A si, je sais une autre chose que je voulais dire depuis longtemps, et qui me parait très importante et que je n'ai pas eu l'occasion de dire jusqu'ici, alors ça va être le moment.

J'ai envie de dire que "réduire", n'est pas très (comment dire ?), je ne trouve pas le mot qui conviendrai exactement, aussi je vais le dire autrement. Tien ! bien d'ailleurs, c'est justement ce mot là, que je voulais utilisé, le mot "Autrement", qui me semble celui qui serait le mieux à utiliser.

C'est un mot "soixanthuitard", le mot "Autrement". Il y a même encore une revue, à laquelle le ministère de l'écologie et du développement durable est encore abonné, c'est justement la revue "Autrement", qui est issu de 68, ou de juste l'après 68. Autrement, peut impliquer de "réduire", mais pas forcément. L'exemple que j'ai dans la tête, c'est justement celui du livre de Rachel Carson "Printemps silencieux". Elle nous dit comment aux Etats-Unis, pendant qu'il y a des tonnes et des tonnes de bouses de vaches dont on ne sait pas quoi faire, les industries d'engrais "chimique" on prit toute la place des enrichissement de sol par les engrais dit "naturels". Il est absurde d'avoir un produit "les bouses de vaches", dont on ne sait plus quoi faire, pendant que les champs sont "enrichi (je ne trouve pas le bon mot)" par les engrais des entreprises agro-chimiques. Mais ceci n'est qu'une des possibilités, de se servir des bouses de vaches. Cela parait pertinant aux Etats-Unis, très gros consommateur de steak, et ayant donc énormément de vaches, et donc, de bouses.

Il y a toutes sortes d'autres "autrement", en fonction du pays où l'on vit, et de tas d'autres éléments.
Il y a la "Permaculture", il y a l'ancien procédé des indiens de l'amazonie, dont des ethnologues ou archéologues (ou je ne sais plus quelle profession), viennent de prendre conscience, faite à partir de charbon de bois. Par exemple.

Tout ça pour dire, qu'il y a probablement un nombre pluriel de solutions. Et qui peuvent garder pour les suivants, comme je l'ai entendu hier à une conférence sur l'éducation et le développement durable, un futur viable.

Je crois qu'en faite, ce qui se cache sous ce que je viens de dire, c'est que je pense que "l'abondance", n'est pas forcément synonyme de gaspillage, de surconsommation, de destruction de l'écosystème, etc... Mais les choses doivent être conçue autrement.

Ca faisait déjà longtemps que je voulais dire ça, et voilà, maintenant, c'est dit. Merci, c’est grâce à ton blog. Mais je crois quand même, qu'il faut que ça se déquante encore plus dans ma tête, pour en dire plus.